Objectifs

1. Renforcer-les capacités techniques et les politiques de travail des organisations de la pêche et de l’aquaculture artisanales en d’Afrique du Nord et les mettre en réseau pour l’échange d’expériences et une meilleure participation aux programmes des organisations régionales, continentales et internationales
2. Promouvoir la participation effective des populations de pêcheurs, notamment les femmes et les jeunes, aux processus de développement communautaire et local
3. Promouvoir l’exploitation rationnelle et durable des ressources halieutiques (cibles de la pêche et de l’aquaculture artisanales).
4. Appuyer les expériences concrètes de cogestion et de gouvernance participative de la pêche dans les pays d’Afrique du Nord et leurs disséminations
5. Améliorer les conditions de vie des populations de pêcheurs, notamment en matière d’accès aux infrastructures sociales essentielles
6. Favoriser l’augmentation et la diversification des revenus des groupes les plus vulnérables de la population de la pêche et de l’aquaculture artisanales, notamment par la facilitation de l’accès aux marchés et aux services financiers
7. Développer un réseau de services financiers privés de proximité au service et au bénéfice de la pêche et de l’aquaculture artisanales
8. Faciliter la création de coopératives économiques d’artisans de la pêche et de l’aquaculture artisanales et leur mise en réseau
9. Promouvoir l’éco labellisation des produits de la pêche et de l’aquaculture artisanale pour assurer une gestion durable à travers des mécanismes du marché

A-Développement Organisationnel et Renforcement des Capacités Institutionnelles des Communautés de la Pêche Artisanale

Résultats Attendus

1 – Diagnostic organisationnel participatif

R1   –   Les OPAP des Pays d’Afrique du Nord sont répertoriées.

R2 – Les contraintes organisationnelles qui constituent un obstacle pour la participation efficace des OPAP à la gestion durable de la pêche sont mises en exergues.

R3 – Le plan d’action pour le renforcement des capacités des OPAP est discuté, complété et approuvé par le Bureau de la plateforme Nord-Africaine de la pêche et de l’aquaculture artisanales.

R4 – Un index de relation entre les parties prenantes (plateforme-Administration- secteur privé) est élaboré.

2 -Synergie et coordination entre les différentes associations et groupements de la plateforme

R1 – les réseaux nationaux de la plateforme Nord-Africaine de la pêche et de l’aquaculture artisanales sont bien formés dans les domaines institutionnel et technique de l’exploitation artisanale et durable.

R2 – les réseaux nationaux de la plateforme Nord-Africaine de la pêche et de l’aquaculture artisanales, sont formés de membres qui communiquent, s’entraident et se dotent d’un ensemble des moyens nécessaires à la mise en œuvre de leurs activités.

R3 – Les réseaux nationaux de la plateforme Nord-Africaine de la pêche et de l’aquaculture artisanales sont fonctionnels, bien structurés, autonomes, s’approprient les initiatives et fournissent les appuis nécessaires aux pêcheurs.

R4 – La plateforme Nord-Africaine de la pêche et de l’aquaculture artisanales est dotée de mécanismes et d’outils de communications et d’un système d’information et d’échange de connaissances entre tous les acteurs.

3- Renforcement des-capacités des leaders des organisations et communautés des pêcheurs artisans

R1 – Les capacités des leaders et responsables des OPAP sont renforcés.

R2 – Les capacités d’organisation et de communication sont renforcées au niveau d’au moins 20 OPAP dans les pays d’Afrique du Nord.

R3 – Les groupes vulnérables (femmes et jeunes) sont bien représentés dans les différentes OPAP et leurs capacités techniques sont renforcées.

R4 – Les groupes vulnérables (femmes et jeunes) sont bien représentés dans diverses offres publiques d’achats.

B-Bonne Gouvernance, Cogestion des Ressources Marines et Valorisation des Produits de la Pêche et de l’Aquaculture

Résultats Attendus

1 – Mise en place d’un cadre institutionnel et de concertation entre les acteurs

R1 – Les mécanismes de cogestion des ressources halieutiques et aquacoles sont favorables à l’exploitation durable et protègent les zones de la pêche et de l’aquaculture artisanales.

R2 – Les cadres juridiques et institutionnels sont élaborés et actualisés et favorisent la participation et l’approche genre.

2 – Diversification, intensification et valorisation de la production

R1 – Les pécheurs artisans maîtrisent les normes d’hygiène, la qualité, la traçabilité, l’éco labellisation et la commercialisation de leurs captures.

R2 – Les pêcheurs bénéficient d’une assistance directe pour le montage de projets pilotes pour la diversification des revenus.

R3 – Les pêcheurs artisans participent à l’élaboration des programmes de vulgarisation et de recherches scientifiques.

R4 – Des études sur les différents aspects de la pêche et l’aquaculture artisanales Nord-Africaine sont réalisées en tenant compte de la notion de la croissance Bleue.

3-Sauvegarde des écosystèmes productifs

R1 – Les pêcheurs artisans sont formés aux modèles de gestion de la ressource halieutique et aquacole

R2 – Les pêcheurs artisans pratiquent et soutiennent une pêche et une aquaculture artisanales durables et responsable.

R3 – Les pêcheurs artisans respectent et participent effectivement à la mise en place des mesures de conservation et de protection de leurs Zones de pêche ou de production.

R4 – L’accès aux zones de pêche est régulé par consensus communautaire en respectant les règles et pratiques responsables de la pêche et de l’aquaculture durables suivant des plans d’aménagements.

R5 – Les pécheurs artisans contribuent à la collecte de données et d’informations nécessaires à une bonne gestion des ressources marines et aquacoles et partagent et exploitent les résultats de recherche.

C-Suivi et Evaluation

Résultats Attendus

R1 – Les indicateurs de suivi des associations et organisations de la pêche et de l’aquaculture artisanales en Afrique du Nord sont élaborés en prenant en compte la notion des droits humains et de la croissance Bleue.

R2 – Les activités sont évaluées par les pécheurs eux-mêmes suivant une méthodologie participative.